Présentation
Version navale du Su-27, le Su-33 bénéficie de quelques améliorations au prix de performances amoindries. Appareil polyvalent, il répond aux exigences d'un appareil embarqué.
Bien qu'il n'offre pas l'avionique moderne d'un F/A-18, le Su-33 n'en reste pas moins un appareil redoutable. Capable d'emporter une large panoplie d'armes air-sol, c'est un excellent appareil de chasse et d'appui.
Agile, à l'autonomie exceptionnelle, le Su-33 est aussi apte à la défense de l'espace aérien qu'à l'attaque au sol.
Qualités
- Manoeuvrabilité exceptionnelle
- Excellent armement air-air infrarouge
- Polyvalent
- Peut opérer depuis un porte-avion
Plus pataud que le Su-27, le S-33 n'en reste pas moins un appareil exceptionnel. Capable d'encaisser des angles d'attaque impressionnants, il est un des rares appareils capables d'effectuer la fameuse figure du cobra. Et une fois délesté de ses charges lourdes, il devient un redoutable prédateur en combat tournoyant.
De plus, son viseur de casque associé aux agiles R-73 confère au pilote un avantage certain sur ses homologues occidentaux en combat tournoyant. Tandit que ses puissants capteurs et missiles infrarouges performants lui permettent d'attaquer furtivement tout menace aérienne au delà de la portée visuelle !
Comme tous les appareils navals modernes, le Su-33 est polyvalent. Il peut tout aussi bien remplir des missions d'interception que des missions d'attaque et d'appui.
Défauts
- Avionique dépassée
- Capacités air-sol relativement limitées
- Pas de missiles à guidage radar actif
Tout comme les appareils russes de sa génération, le Su-33 est doté d'une avionique certes efficace, mais quelque peu dépassée par celles que l'on peut trouver dans les chasseurs occidentaux. Par exemple, l'ordinateur de bord ne permet pas d'engager plusieurs cibles simultanément...
Bien que polyvalent, le Su-33 est incapable d'emporter et d'utiliser des armes guidées tels que des missiles à guidage laser. Exception faite du fameux missile anti-navire Kh-41 qui est en réalité déjà programmé et guidé par un navire allié.
Tout comme le Su-27, le Su-33 souffre de l'absence de missiles à guidage radar actif. Bien que les missiles russes à guidage radar semi-actifs soient très fiables, leur principe même empêche d'engager plusieurs cibles simultanément. De plus, le pilote doit éviter effectuer de manoeuvres évasives une fois le missile radar tiré, jusqu'à ce que ce dernier ait atteint sa cible.